Conclusion

A travers cette étude, on a bien vu que les médias sociaux et les internautes ont bien été les acteurs de ces révolutions. En effet, on a pu confirmer que les médias sociaux constituent une "arme" face aux dictatures.

En effet, les médias sociaux ont permis d'éviter la censure mise en place par les pouvoirs. Les informations partagées sur internet ont été diffusées très rapidement, ils ont donc ouvert une porte vers la démocratie. Les réseaux sociaux qui sont d'ordinaire dans les pays occidentaux de vrais problèmes chez les jeunes, entraînant échecs scolaires , addictions... C'est donc surprenant de voir dans des pays en voie de développement, internet a permis d'assouvir des revendications politiques, sociales et économiques. Cependant, il faut nuancer l'importance des médias sociaux dans ces révolutions. Ils ont donné vie à ces révoltes et ont permis de donner une importance aux manifestations notamment sur la place Tahrir. Cependant c'est sous la menace du peuple que des dictateurs comme Moubarak, Ben Ali ou bien Kadhafi que ceux-ci ont quitté le pouvoir. C'est donc internet qui a déclenché ces révolutions mais c'est ensuite le peuple qui la fait vivre.  

C'est pour cela qu'il faut modérer l'importance des médias sociaux durant ces révolutions. Twitter, Facebook, Youtube ou bien Al Jazzeera ont permis une mobilisation populaire et d'étendre au monde entier les revendications des manifestants. Il est évident que les dictateurs ne sont pas partis à cause des "j'aime" ou bien à cause des "followers"... Ceux qui ont souffert durant des décennies d'humiliation, de faim... ne vont pas dire que ce sont  les créateurs des médias sociaux comme Mark Zuckerberg (Facebook), Jack Dorsey (Twitter), Jawed Karim (YouTube) ou bien  Hamed Ben Khalifa Al Thany qui ont été les leaders des révolutions. Il est donc important de préciser que ce sont les populations des pays arabes qui ont permis l'émergence de la démocratie et non les médias sociaux qui ont eu un rôle exagéré par les médias occidentaux. 

Mais est-ce que l'on peut dire que ces révolutions sont terminées ?  Les révolutions vont-elles être viables ? Et pour combien de temps ? Afin de répondre à ces questions nous allons vous dire ce qui se passe aujourd'hui dans les pays arabes.

Deux ans se sont déjà passés depuis le début des révolutions des pays arabes. Démocratie et liberté installées dans les pays ? Difficile de répondre à toutes ces questions car deux ans, ce n'est rien dans l'histoire d'un pays.

En Algérie : des réformes ont été mises en place, mais le pays n'a pas pris un véritable tournant à la fin de la démocratie. Le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis presque 14 ans va encore rester au pouvoir pour un bon bout de temps. Les élections législatives de mai 2012 ont vu le FLN les gagner devant les partis islamistes. 

En Egypte : l'ancien président de la République égyptienne, Hosni Moubarak a été condamné le 2 juin 2012 à la prison a perpétuité pour les répressions qu'il a ordonnées sur le peuple égyptien. Mohamed Morsi a été élu président le 17 juin 2012 et la constitution a été votée par référendum le 22 décembre 2012. On observe toujours des violences. 

Au Maroc : une nouvelle constitution a été adopté par référendum. Le roi du Maroc, Mohammed VI, est toujours en place, cependant ses pouvoirs ont été largement diminué. 

En Tunisie : Ben Ali a été jugé et a été ondamné à perpétuité pour incitation au désordre, meurtres et pillages. Les premières élections libres du pays ont été remportées par le parti islamiste Ennahdha. Néanmoins on observe toujours des tensions entre le gouvernement et le peuple. 

En Syrie : Aujourd'hui, on compte 60 000 victimes de la guerre civile qui fait rage depuis 2 ans. Afin de mettre à terme aux tirs de snipers, aux tortures... la France a décidé d'envoyer des armes à l'armée rebelle;